Les sauterelles ont été aux marocains ce que les cuisses de grenouilles sont aux français. Pour en avoir consommé bien souvent dans ma tendre jeunesse, je peux vous assurer que je ressens à ce souvenir ce que Monsieur Proust évoquait à propos des madeleines de son enfance.Toutes les bonnes choses, hélas,disparaissent petit à petit : plus d' aloses, plus de sauterelles...
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